Laroque-Timbaut est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine). Commune de l'aire urbaine d'Agen située dans le Pays de Serres à 17 km au nord-est d'Agen et 13 km au sud-ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Communes limitrophes
Monbalen, Cassignas, Cauzac, Saint-Robert, Sauvagnas,Bajamont, La Croix-Blanche.
Hydrographie
La commune est traversée par la Masse d'Agen affluent de la Garonne.
Transport
Accès : par le train en gare de Laroque sur ligne de Niversac à Agen et par la route départementale D656 ancienne route nationale 656.
Toponymie
Laroque Timbaut (Rupes Théobaldi) porte son nom d'origine germanique : le rocher de Thibault. Théobaldi, seigneur de Metz en l'an 505, semble avoir donné son nom au village juché sur le rocher.
Blason
D’azur à l'épée basse d’argent au pommeau d’or, adextrée d’un lion et senestrée d’un poisson en pal, les deux adossés aussi d’argent.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
Évolution de la population
année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
habitants | 1240 | 1250 | 1198 | 1263 | 1311 | 1336 | 1463 | 1430 | 1338 |
année | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
habitants | 1388 | 1370 | 1339 | 1268 | 1247 | 1254 | 1214 | 1179 | 1168 |
année | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
habitants | 1150 | 1063 | 1051 | 1013 | 1021 | 978 | 977 | 1030 | 1048 |
année | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2010 | 2014 |
habitants | 911 | 995 | 1023 | 1178 | 1257 | 1326 | 1419 | 1516 | 1608 |
Lieux et monuments
- Musée Gertrude-Schoen place de la Halle.
- La halle : édifice rectangulaire du XIIe siècle sur colonnade Toscade. La halle servait à tous les marchés.
- La tour de l'Horloge : entre la halle et l'horloge le sol était à même le rocher, une simple passerelle reliait les deux édifices. Autrefois, l'horloge était une tour de guet. Il n'y avait ni pont-levis, ni herse. Pour la fermeture, il y avait une simple porte.
- Le château fort et le donjon : le château est cité dans un acte de 1271. En 1272, les seigneurs agissant chacun en raison de leur droit sur un quart de cette seigneurie, donnèrent des coutumes. Les plus puissants furent sans aucun doute les Durfort. Il ne reste plus rien du château. Il fut détruit bien avant la Révolution, par la faute du dernier seigneur de Laroque, Raffin d'Hauterive. C'est la population qui entreprit la démolition par vengeance. Il ne reste que le donjon, voué au XIXe et au début du XXe siècle à une réserve d'eau. Il desservait les bornes fontaines, situées à chaque coin de rue du bourg. Cette citerne était alimentée par des pompes, actionnées par une grande roue.
- La rue de Lô : c'est la plus ancienne rue de Laroque. On aperçoit dans cette rue les soubassements des fortifications du château et les dépendances où logeait les domestiques et les serviteurs du château.
Remparts et la porte du Traître. En 1418, par la porte de Cordoue, les Anglais s'emparèrent du château par trahison. Le lendemain, le traître fut pendu à cette porte par ces mêmes Anglais. Ils furent chassés peu de temps après par le seigneur de Montpezat. - Église Notre-Dame construite au milieu du XIXe siècle pour remplacer l'ancienne église paroissiale, Notre-Dame Delpech, située au cimetière route de la gare10.
- Mairie de Laroque-Timbaut : elle fut construite en 1907 à la place d'une ferme11. Sur la place de la mairie se trouve un puits12.
- La grande roue, construite en 1845, en fonte, elle est formée de huit rayons de 6 m chacun. Elle tourne grâce à un système de godets et actionne deux pompes qui alimentaient jadis la citerne du donjon.
- Le vallon Saint-Germain : la source miraculeuse et la chapelle de Saint-Germain. Cette source alimentait, sous l'Empire romain, les thermes des villas gallo-romaines. Le 28 mai 778, l'armée de Roland, neveu de Charlemagne, atteinte de la peste, fit une halte dans le vallon de Saint-Germain. Roland fit le vœu d'élever un oratoire si ces hommes étaient guéris par cette eau. Le vœu fut exaucé. Apprenant cette guérison miraculeuse, Charlemagne fit donc édifier quelques années plus tard une chapelle qu'il dédia à saint Germain évêque de Paris au VIe siècle, pour lequel Charlemagne avait une profonde vénération. La fête du village a lieu tous les ans le dernier dimanche de mai et un pèlerinage célèbre cet événement13.
- Église Saint-Martin de Norpech.
- Église Saint-Pierre d'Orival
- Église Saint-Denis de Vitrac
Personnalité liées à la commune
- Louis-Anne-Jean Brocq, médecin, né à Laroque-Timbaut en 1856.
- Louis Raffy, organiste et compositeur y est né en 1868.
- Aristide Salères, poète occitan, né à Laroque-Timbaut en 1875.
- Paul Dangla, coureur cycliste, né à Laroque-Timbaut en 1878.
- William Gayraud, sportif international (rugby, natation, sports de glace, athlétisme, aviron, pelote basque, etc.) né à Laroque-Timbaut en 1898.